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    'est en passant entre les gouttes des averses orageuses (tant attendues par les jardiniers en particulier) que les randonneurs du CCR ont fait leurs derniers petits tours de la saison, à Pouzauges le 28 juin.                                                                            

    La sortie de Niort sous la pluie battante ne laissait pas augurer une telle chance, mais si ! à Pouzauges, en haut du "point de vue" (traduction de Pouzauges) où se dresse le château, les nuages étaient partis, juste le temps nécessaire aux troupes de "balladurs" et de "balladoux" de s'égailler, d'abord dans les sentiers du bois de la Folie, parmi les châtaigniers en fleur et autres arbres remarquables, un vrai parcours de santé... 

    Dernière rando de la saison

    Dernière rando de la saison

    ...puis vers le dolmen (bi'n non, il n'était pas là, Obélix...) et sur les remparts ou dans les venelles de la petite ville vendéenne... 

    Dernière rando de la saison

    Le matin comme l'après-midi, avec entrain, on a donc suivi les guides, Claude, Jeannine et Monique, aidés par une animatrice locale férue d'histoire.

    Dernière rando de la saison

    Dernière rando de la saison

    Dans la cité, nous avons sur ses traces suivi "le fil vert" qui permet de relier les bâtiments remarquables de cette cité de caractère dont elle nous a savamment contée quelques anecdotes.

    Dernière rando de la saison

    Par exemple, les origines du château fort du XIIème de type "donjon niortais" et ses hôtes, issus de la famille des seigneurs de Thouars, dont le fameux Gilles de Rais devenu "fabuleux" en Barbe Bleue... ; ou ses 2 églises jumelles de Saint-Jacques dans la ville haute et Notre-Dame dans la ville basse..

    Dernière rando de la saison

    ...ou sa belle mairie-halle construite par un architecte... niortais lui aussi ; ou encore ce docteur Barbanneau qui a électrifié la ville très tôt et lui a laissé cette jolie maison des années 1920...

    Dernière rando de la saison

    A midi, rendez-vous pour tout le monde à l'auberge de la Bruyère, pour un bon repas bien servi, pendant que quelques nuages sévissaient à nouveau dehors, laissant quelques flaques d'eau rapidement asséchées par le soleil...

    Dernière rando de la saison

    Avant de repartir, on a même pu sortir les tables pour profiter des rafraîchissements apportés par les organisateurs dans les cales du bus de Paulo !                                

    Encore une sortie réussie donc, pour clore cette saison... ; et après un été en liberté, on se retrouvera bien sûr avec plaisir pour la rentrée 2017-2018 ! Direction Pescalis le 6 septembre...


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  • Du 14 au 20 mai 2017, de Nant au Mont Aigoual, le CCR a proposé une semaine de randonnées ensoleillée et particulièrement bien organisée. Notre collègue Monique Mathis nous livre ses impressions et souvenirs (cliquer sur les photos pour agrandir)

    Bonne pioche pour les organisateurs du CCR MAIF cette année : soleil tous les jours au programme de la semaine, avec une petite neige en prime la veille du retour ! Si, si, puisqu'on vous l'dit !

    Pourtant, on a failli rester aux portes de la Corrèze, à cause d'une bête panne technique du bus, qui une fois ré-initialisé (oui, lui aussi…), a mené ses 56 randonneurs impatients à bon port au pied du Larzac, pour une arrivée même pas tardive au "Cap France" de Nant qui accueillait le groupe du 14 au 20 mai.

    Nant

    Les sacs à peine posés, nous voilà repartis en ville sur les pas d'un guide local, qui nous a conté avec verve et humour la petite et la grande histoire de sa cité médiévale, son église abbatiale et ses 3 vitraux modernes dus à l'arrière-petit-fils de Victor Hugo, sa belle halle ancienne en pierres et lauzes, sa mairie attenante occupant un bel hôtel particulier construit sous Louis XV, le pont de la Prade ...

    Randonnées en Aveyron...sous le regard impassible du Roc nantais qui veille depuis des millénaires sur pierres et gens, moins de 1000 habitants aujourd'hui. Ce Monsieur Bonnemayre nous a proposé une visite originale ponctuée d'histoires vraies ou enjolivées, mais en tous cas malicieuses et riches d'anecdotes sur l'irrésistible village de Nant aux 12 églises, niché à 500 m d'altitude entre Cévennes et Causses, au confluent de la Dourbie et du Durzon, son affluent. Son nom d'origine celte évoque la rencontre de la terre et de l'eau et c'est là que des moines bénédictins ont asséché des marais pour créer au Xème siècle « le jardin de l'Aveyron ».

    Nant

    Lundi matin 9 heures, grand soleil pour faire connaissance avec nos guides, Jérôme, Sarah et Patrick, le stagiaire, et pour accompagner nos premiers assauts de la "montagne nantaise" ! Objectif, le Roc nantais pour les "balladurs", les "balladoux" se rendant à Cantobre, où les 2 groupes se rejoindront pour le pique-nique sur la place centrale, à l'ombre des platanes et au bord de la fontaine. Montée étalée sur 1h30 pour se familiariser en douceur avec les dénivelés pour les premiers et, pour tous, découverte du vallon nantais et de sa flore diversifiée...

    Nant

    Après le panier-repas vite avalé, visite en commun des pierres ancestrales de Cantobre, village inaccessible en voiture où l'autochtone doit se montrer agile pour rester sur ces splendides balcons de pierres suspendus au-dessus des forêts de hêtres, chênes, pins et autres genévriers dominant la Dourbie. Un site étonnant que cette trentaine de maisons construites à même le roc au bord du vide !

    Nant

    Retour à Nant pour un repas à table bienvenu et une intéressante soirée documentaire sur la région...

    NantMardi 16, cap au Sud vers le Causse du Larzac où le bus nous dépose après avoir longé les restes des 3000 m3 du camp militaire que 7 familles d'habitants têtus ont combattu avec succès il y a 40 ans pour en empêcher l'extension. Et nous voilà partis, "balladurs" et "balladoux" mélangés, pour une traversée bucolique des landes via les allées "buissières" buissonnières, à la recherche de la caselle où s'abritait le berger et des orchidées de toutes sortes, cardabelles (baromètres des bergers et porte-bonheur), dames d'onze-heures ou ornithogales, et autres plantes endémiques du plateau ; une géologie et une flore riches expliquées par nos guides instruits et attentifs à nous transmettre leur savoir. Avec étapes au bord de la lavogne, cette belle mare pavée où s'abreuvait le troupeau de brebis, et au moulin à vent où le meunier préparait la farine.

    Nant

    Après un bon repas régional à la ferme-auberge du Domaine de Gaillac, un « ranch » tenu par la même famille depuis des lustres, on a gagné à pied La Couvertoirade, pour la visite guidée de cette remarquable cité médiévale des Templiers, ses maisons caussenardes typiques enserrées dans ses remparts, ses tours et ses ruelles pavées... Et le soir, le personnel nous en a encore mis plein la vue avec son célèbre cabaret hebdomadaire, ses "exquises fantaisies" chantées et dansées : bravo !

    Nant

    NantMercredi, cap au nord et de nouveau plein soleil pour la journée au cirque de Navacelles : 3 niveaux d'observation de ce site fabuleux, des "chauds-les mollets" aux "balladoux". Répartis en 3 groupes, nous avons donc passé la journée en pleine nature, le long de la Vis, qu'on a serrée de près jusqu'à sa résurgence au moulin de la Foux... quand d'autres la cherchaient à Vissec, où cette rivière disparaît sous terre. Encore une découverte géologique épatante grâce aux guides, avec une place pour la jolie légende de la naissance de la Méditerranée, faite des (chaudes) larmes du pauvre Pelot pleurant devant son champ de seigle dévasté par les génies réveillés par sa femme trop curieuse !?... Et dur retour dans le long raidillon caillouteux, sous le soleil qui cognait, pour remonter jusqu'au belvédère de la Doline, à 600 m d'altitude, où Jean-Claude récupérait tout son monde avec le bus pour rentrer à Nant. Repas du soir revigorant avant le loto animé par Jean-Noël et ses p'tit' histoires...

    JNanteudi, le bus nous emmène cette fois jusqu'aux gorges du Tarn et de la Jonte, vers le Causse Méjean (ou du mitan), à partir du village du Rozier : en route vers Capluc pour les "balladurs", ou vers les villages troglodytiques pour les "balladoux". Pour tous, vue imprenable sur les somptueuses dolomies, ces énormes roches de calcaires taillées par les siècles et couvertes de pins noirs ou autres résineux, amélanchiers et autres arbrisseaux du cru..., et sur les colonies de vautours, moine ou fauve, et gypaètes barbus réintégrés sur ces balcons de pierre inaccessibles, au vol majestueux et furtif... A l'arrivée, soirée toute en chansons, entre le karaoké proposé par Jean-Noël et les airs entonnés gaiement par nos guitaristes et chanteurs, en chœur avec le public...

    NantVendredi 19, c'est déjà la dernière sortie... Brrr, froid et neige annoncés sur le Mont Aigoual, le météo-site le plus élevé de France, 1 567 mètres, et le plus arrosé aussi : il y a plu pendant la nuit, et même neigé, mais le soleil est pourtant encore avec nous !... et va vite faire fondre les petites plaques de neige aperçues sur les sapins et garrigues. Sarah distribue bonnets et cache-nez pour les plus frileux et en route vers la station et le gîte où l'on nous accueillera pour le pique-nique. Et nouvelle découverte de la forêt et de ses essences si diverses, de la tulipe sauvage jaune orangé ou de l'anémone pulsatille presque noire, de l'aphyllante de Montpellier, le joli bleuet de la région, et de ces horizons bleus et verts dégagés vers le lointain, jusqu'au Mont Lozère encore enneigé… L'évasion vers le ciel ! L'après-midi, intéressant cours magistral des météorologues du dernier site d'observation de montagne de France, qui nous dévoilent quelques secrets du ciel et de ses nuages, du climat et de ses perspectives.

    Randonnées en Aveyron

    Avant l'ultime descente vers Nant. Un brin de nostalgie : il faut dire au revoir à nos guides... final en chanson, on reprend pour eux notre balade des randonneurs … avant d'aller ranger chaussures et bâtons et de replier les bagages.

    Nant

    Samedi 20 mai, 8h30, c'est avec regret que l'on quitte la Maison du Parc, cette maison communale gérée par Cap France qui a su si bien nous accueillir. Arrêt pour images à la sortie du Larzac à Millau, le viaduc à peine franchi : une réussite qui facilite l'accès à cette étonnante région.

    Nant

    De Nant au Mont Aigoual, en marchant et en chantant, les randonneurs du CCR ont randonné en beauté cette année !


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    Une petite quarantaine de personnes se sont inscrites pour visiter le site.

    Les 2 visites guidées ont eu lieu le 7 avril et le 16 mai.

    Les laboratoires homéopathiques Boiron

    Nous avons été reçus par le Directeur-Adjoint diplômé en pharmacologie qui nous a expliqué le fonctionnement de l'entreprise.

    Celle-ci est implantée à NIORT (CHAURAY) depuis 1988 et emploie aujourd'hui 35 salariés (presque exclusivement des femmes).

    Les laboratoires homéopathiques Boiron

    La visite a commencé par le service logistique qui se charge d'honorer les commandes de 580 clients (pharmaciens) et d'expédier celles-ci plusieurs fois par jour.

    La visite s'est poursuivie par la partie "fabrication" réalisée dans le laboratoire.

    Les laboratoires homéopathiques Boiron

    Cet endroit exige des normes d'hygiène très strictes (port de chaussures, blouses et coiffures spécifiques). La température requise doit être constante à 21° avec un air non vicié. C'est la raison pour laquelle l'entreprise s'est dotée d'un système d'épuration de l'air ultra performant situé juste au-dessus du laboratoire.

    Les laboratoires homéopathiques Boiron

    Nous avons ensuite découvert le standard où sont enregistrées les commandes par e-mail et par téléphone.

    La visite s'est terminée par la projection d'une vidéo sur l'homéopathie qui a généré un échange fort intéressant (avec boissons et petits cannelés bordelais).

    Il est à noter que notre guide, particulièrement intéressant, a été très riche en informations, ce qui a été très apprécié de nos adhérents.


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  • Le jeudi 27 avril, nous avions convié nos adhérents à Benet (à quelques kilomètres de Niort, en Vendée) pour faire une visite guidée du site. Nous étions 17 au rendez vous.

    Les fours ont été construits en 1873 et ont rythmé la vie de la commune pendant plus de cent ans. Ils ont employé jusqu'à cinquante ouvriers.

    Les fours à chaux de Benet

    Notre guide a commencé par nous expliquer ce qu'est la chaux et quels en étaient les usages. La chaux provient de la cuisson de pierres calcaires. Nous sommes donc allés voir la carrière d'où on extrayait les pierres à coups de bâtons de dynamite après qu'on ait appris à la transporter sans danger.

    Les fours à chaux de Benet

    La carrière s'étend sur 5 hectares environ et sa crête se situe à 16 mètres de hauteur. Les hommes triaient les pierres et les acheminaient vers les fours.

    Les fours à chaux de Benet

    Sur la partie plane, un cheval tractait le chargement et ensuite les pierres étaient chargées sur un ingénieux système de wagonnets qui montaient jusqu'aux orifices des fours.

    Les fours à chaux de Benet

    Pour la combustion, on utilisait le charbon extrait des mines de Puymoreau. Il arrivait à Benet par liaison ferroviaire. Les ouvriers remplissaient les fours de pierres et de charbon et la température était portée à 1100 degrés.

    Les fours à chaux de Benet

    Après cette étape, il fallait récupérer la chaux et la rapporter vers un endroit appelé la bluterie dans laquelle elle allait subir un refroidissement et un concassage. Elle était ensuite ensachée et vendue pour un usage agricole. Elle servait à amender les sols en les rendant moins acides. Elle servait également à assainir les murs des constructions abritant des hommes ou des bêtes.

    Les fours à chaux de Benet

    La fermeture des mines de charbon de Faymoreau en 1958 a porté un coup fatal à la production de chaux. L'activité s'est poursuivie au ralenti pendant quelques années puis a été définitivement abandonnée en 1980.

    Les fours à chaux de Benet

    La visite se termine dans une salle où sont exposées de nombreuses photos illustrant le travail de la chaux ; ce sont les seules traces de ce temps disparu. Le site est une propriété privée soigneusement entretenue par son propriétaire Jean-Marie Vergnault, fils de l'ancien directeur. Il était présent lors de notre visite et a pu nous raconter tous les efforts déployés par les bénévoles de l'association qu'il a créée pour tenter de restaurer ce patrimoine. Les bâtiments sont inscrits aux Monuments historiques depuis 1994. Cependant, il y a encore énormément de travaux à faire. C'est la raison pour laquelle nous vous invitons à promouvoir autour de vous cette visite fort intéressante.


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    Le nouveau Conseil d'administration issu de l'Assemblée générale du mardi 2 mai s'est réuni le mardi 9 mai et... s'est pris en photo !

    Administrateurs (AG du 2 mai 2017

    (Cliquer sur la photo pour agrandir)

    Vous reconnaitrez :

    En haut de gauche à droite : Maryse Michaud, Edwige Mathieu, Annick Guéguéniat, Monique Raffegeau, Catherine Nivault, Dominique Berthier, Anita Buffeteau, Gaëtane Ecotière, Monique Micard-Julé, Nicole Vergnet, Danielle Rambaud, Pierrette Sabaté, Anne-Marie Pacreau, Jeannine Largeau et Gérard Boutelant.

    En bas de gauche à droite : Roselyne Voix, Jean-Paul Gachignard et André Fournier

    Vous accéderez à la composition du Bureau et aux coordonnées des membres du Conseil d'administration en cliquant ICI


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